Machines anonymes
Dans le grouillement mécanique des mégalopoles, les images cadrent ces scènes où esseulé et en marge de la foule, l’individu revient à une unité.
Là où ces lieux démesurés et fourmillants laissent, quelques instant, la place au vide.
Ces moments fugaces où un passant se démarque de la foule en conservant encore son statut d’anonyme avant d’être à nouveau identifiable comme une entité à part entière si l’instant venait à perdurer.
Les mécaniques à l’échelle des masses sont omniprésentes. Elles décrivent certaines logiques dans nos déplacements, dans nos décisions et dans nos rythmes. Au-delà de l’implacable marche de cette machine, des pièces s’en détachent. Quelques instants éphémères avant de reprendre leur place dans le mouvement perpétuel.
Et rien ne se passe.
Une série de photographies réalisées à Paris en 2021.